la théorie du 100e singe
Voici une histoire de singes, mais qui vous allez voir, ne nous emmène pas si     loin que ça du changement et de la prise de conscience de chacun, elle est tirée d’un livre de Ken Jeyes.
Durant une trentaine d’années, sur l’île de Koshima au Japon, des  scientifiques ont observé la vie d’une espèce de singes appelé le  macaque japonais,. Les  scientifiques nourrissaient les     singes en leur jetant des patates douces crues sur le sable. Les  singes appréciaient les patates douces, mais par contre les trouvaient  plutôt sales et déplaisantes couvertes de sable.
Une des femelles eut l’idée d’aller laver les patates dans un  ruisseau tout près. Elle enseigna ce truc à sa mère, et puis à ses  compagnes proches. Celles-ci prirent le pli de laver les patates     douces avant de les manger.
Il s’agissait là d’une vraie innovation pour ces macaques, au fur et à mesure, un nombre de plus en plus important de singes apprirent eux aussi à laver les patates douces, Par contre, les bébés singes instruits par leurs parents apprirent à le faire, mais les singes adultes conservèrent l’habitude de manger les patates douces sans les laver.
Alors quelque chose d’étonnant se produisit. Un certain nombre de singes de Koshima lavaient donc leurs patates douces - leur nombre exact demeure inconnu. Supposons que lorsque le soleil se leva un matin, il y avait 99 singes sur l’île de Koshima qui avaient appris à laver leurs patates douces. Supposons encore qu’un peu plus tard ce-matin là, un centième singe apprit à laver les patates.
Alors la chose arriva !
Ce soir-là presque tous les singes de la tribu se mirent à laver les  patates douces avant de les manger. L’énergie additionnelle de ce  centième singe avait créé une sorte de percée scientifique     !
Mais notez ceci : la chose la plus surprenante observée par ces  scientifiques fut le fait que l’habitude de laver les patates douces fit  alors un saut au-dessus de la mer… pour rejoindre des     colonies de singes habitant d’autres îles ainsi que la troupe de  singes de Takasaki yama sur le continent qui commencèrent aussi à laver  leurs patates douces. C’est ainsi que le macaque japonais     a été surnommé le  » laveur de patates « .
Cela signifie que lorsqu’un certain nombre de personnes réalise une prise de conscience,
celle-ci se communique d’un esprit à un autre. Une nouvelle façon de  faire doit donc être intégrée par un nombre critique d’individus afin  que celle-ci devienne partie intégrante de la conscience     de la communauté. Et ensuite, à un moment donné, si une seule  personne de plus réalise cette prise de conscience et adopte un nouveau  comportement, son champ d’action s’étend de telle sorte que     cette prise de conscience se communique et est adoptée par presque  tout le monde !
Hyper intéressant, et très crédible - même si ce n’est pas très « scientifique ». Nous savons en effet que le feu a été découvert à peu près au même moment par les hommes, alors que ceux-ci vivaient à des milliers de km les uns des autres, sans aucun moyen de se transmettre le savoir.
Commentaire par Vincent — 1 septembre 2012 @ 12 h 15 min